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Perrine Goulet, élue députée de la première circonscription de la Nièvre en 2017, puis 2022, invitée par Mme Vinet et Mme Colus, professeurs au Centre Scolaire Notre-Dame de Nevers.

Après l’élection, comment se passent les premiers jours ?

Nous n’avons pas de formation particulière pour un mandat de député et nous agissons en tant qu’auto-entrepreneurs.

Quelles sont les missions quotidiennes d’un député ?

Nos missions principales sont de légiférer et de contrôler l’action du gouvernement.

Quels sont les avantages et les inconvénients du métier ?

Les avantages sont de pouvoir accéder à des endroits assez fermés aux citoyens ordinaires, d’être en contact avec des gens de toutes conditions. Les inconvénients sont ceux que rencontrent de plus en plus d’élus c’est-à-dire de se faire menacer ou de se faire agresser verbalement, voire physiquement. C’est également de la haine sur les réseaux sociaux. Il y a aussi la frustration de ne pas pouvoir faire aboutir des projets de lois que l’on défend.

Avez-vous des attachés parlementaires et combien ?

Oui, j’ai des attachés parlementaires et j’en ai recruté cinq.

Quel est le volume horaire de travail hebdomadaire ?

Je n’ai pas d’horaires fixes sur la semaine et je travaille également le samedi et le dimanche. Les journées sont de onze à douze heures.

Comment est vérifiée votre présence au quotidien ?

Je partage mon planning sur les réseaux sociaux.

Est-ce que vous pouvez vous présenter une troisième fois ?

Oui, je peux me représenter tous les cinq ans.

Avez-vous défendu une cause à l’Assemblée Nationale ?

A partir de 2017, j’ai défendu les droits des enfants et des femmes lorsque j’étais dans la commission des affaires sociales et depuis 2022 je fais partie de la commission des finances, je suis également présidente de la nouvelle délégation aux droits des enfants et je m’occupe d’améliorer leurs droits et leur protection.

Comment avez-vous fait pour être députée ?

J’ai candidaté pour l’investiture dans le mouvement En marche. Nous n’avons pas besoin de cursus spécifique pour vouloir se présenter aux élections législatives. Il faut être motivé et avoir envie de faire changer les choses.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous présenter ?

Le passage en 2017 à Nevers du candidat Emmanuel Macron m’a donné envie de m’investir dans la politique car ses idées correspondaient aux miennes. J’ai eu un déclic et j’ai pensé: “Il faut que j’agisse pour faire changer les choses”.

Est-ce qu’il vous arrive d’être en désaccord avec les autres députés de votre parti ?

Oui, cela arrive. On peut être en désaccord avec son parti mais on reste neutre et on s’abstient de s’opposer frontalement à son groupe.

Est-ce que vous désirez postuler dans l’avenir pour une autre fonction ?

J’aime bien ce que je fais mais je ne cherche pas forcément à être ministre car je suis dans mon domaine. Par contre, d’ici quatre ans, un poste de délégué pourrait  m’intéresser peut-être dans la protection de l’enfance.

Quel serait le message que vous aimeriez faire passer à la jeunesse ?

Il faudrait que les jeunes s’engagent davantage dans les partis politiques et s’investissent dans la vie locale.

La classe de MRC2, 11 mai 2023