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Dans le cadre d’une réalisation d’enquête portant sur les violences conjugales, nous avons pu assister en tant qu’étudiantes en 1ère année de BTS SP3S au colloque « les femmes au cœur du droit pénal », le 25 novembre 2019 au circuit Nevers Magny-Cours. Au cours de cette journée plusieurs thématiques ont été abordées par différents intervenants du domaine social, universitaire, judiciaire…
Données chiffrées
Aujourd’hui, on compte 142 femmes assassinées et 614 qui ont subi des coups de leurs conjoints ou leurs ex-conjoints.
En 2019, 15 % des auteurs ont été jugés pour leurs actes malveillants. Également 65 % des victimes ont porté plainte contre les actes de leurs conjoints.
Durant le colloque, nous avons eu l’intervention de Catherine ROSSI, Professeure de criminologie à l’Université Laval au Québec, qui nous a partagé quelques données chiffrées du Canada.
Au Canada, 1 femme sur 5 est victime d’agressions sexuelles au court de sa vie. Chaque année au Canada, 11 700 femmes sont victimes de violences conjugales.
L’exposition des proches
L’intervention d’un pédopsychiatre nous a donné plus d’informations sur les conséquences que les violences conjugales ont sur les enfants.
Les bébés développent des troubles du sommeil, de l’alimentation ; ils pleurent souvent : le risque de « bébés secoués » augmente.
Les enfants scolarisés voient des chutes des résultats scolaires ; ils deviennent turbulents et violents.
Outre le fait que les violences affectent le comportement des enfants, ces derniers peuvent également être victimes au même titre que l’un de leurs deux parents.
Innovations
À la suite de l’intervention d’Olivia MONS, Directrice de la Communication à France Victimes, nous avons découvert différentes innovations permettant d’améliorer les conditions de vie des victimes de violences conjugales.
(Téléphone grave danger, 3919, ….)
Agathe Aubin, Lou Capet, Léa Terrasse, Coralie Lafort,
BTS Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social 1ère année